12-11-2019
Il est largement admis de pouvoir sombrer dans l'épuisement physique et psychologique à travers une hyperactivité professionnelle, et beaucoup moins en cas de sur-engagement et d'hypersollicitation familiale !

Les parents ont une vie trépidante au coeur d'un foyer, se confrontent à des situations conflictuelles face à la croissance de leurs adolescents en demande d'indépendance et se retrouvent parfois démunis pour préserver le calme familial.
Le burn out se déploie ainsi dans un contexte propice à une vraie usure nerveuse alimentée régulièrement voire quotidiennement dans certains cas.
Non conscient à l'heure de choisir une vie avec enfants, riche de sens et remplie de partages, que le rôle parental est générateur de troubles et d'angoisses à l'âge de l'adolescence, le responsable du foyer peut tomber des nues. Entre obligations ménagères, activités sportives, orientation scolaire d'importance, ..la concentration mentale du parent autour de son grand apprenti de la vie (encore immature) est preneuse d'énergie et absorbe tout le temps dont celui à consacrer au repos.
Comme un coffret surprise, l'ado est un cocktail de réactions intempestives : mise au défi, non remise en question, critiques acides, manque de tact et de recul, recherche de satisfaction égotique,...
Pour deux parents même unis, face à ce "phénomène adolescent", c'est une bataille qui laisse des marques inévitablement. Dans une famille recomposée, le parent non géniteur est, lui, par solidarité amoureuse, obligé d'apprivoiser cet inconnu d'ado, d'imposer présence et autorité peu légitimes au prix d'un appauvrissement émotionnel de grande envergure.Il est, en effet, cible de rejet facile.

Comment garder l'union du couple et conserver la confiance pour un dialogue familial toujours ouvert ?
D'indifférence en opposition, l'ado épuise et pousse au renoncement : au burn out !
Les parents peu habitués à être flexibles risquent de refuser les compromis, de naviguer de colère en replis sur eux et puis de s'effondrer psychologiquement.
Le défi éducatif est de taille à ces âges de pré-majorité et être parent prend tout son sens quand il faut demeurer le référent qui ne cède pas.
Sans être gêné, il est possible de crier "help" à un thérapeute en tant que parent dépassé mais qui se propose de maintenir sa dignité d'aîné en cherchant à jouer son rôle du mieux qu'il le peut.
12-11-2019
Le burn out, qui traduit toujours au départ une lassitude aigûe doublée d'un mal-être qui s'amplifie, avant de laisser émerger l'état d'épuisement, peut prendre place dans un domaine inattendu : la famille ! Oui le parent aussi peut être atteint de burn out, l'âge ou le nombre d'enfants accentuant le problème.

La surcharge de travail, de responsabilités liées au foyer et la priorité à donner au quotidien à la prise en charge des enfants peut noyer le parent littéralement. Cela crée une réelle usure jour après jour mais inconcevable à l'avance car ce choix de devenir parent paraît si naturel et si commun.
Aucun parent ne se doute donc avant d'entamer une sorte de "dépression nerveuse", avant de vivre une sensation de vide au niveau énergétique qu'il couve le burn out parental.
Pourtant nombreux sont ceux qui se font surprendre et le subissent sans oser en parler.
Les symptômes du burn out professionnel se recoupent avec le burn out parental : à bout de force, plus de résistance nerveuse, émotionnellement à fleur de peau, fatigué dès le réveil, démotivé,de plus en plus insensible jusqu'à la perte de sens,..

Certes, certains tempéraments parentaux sont plus exposés que d'autres : ceux qui portent de grands idéaux familiaux, qui ont une compréhension et un désir d'accompagnement plus poussés, qui consacrent du temps au partage de loisirs et au dialogue ou qui ont une faculté au dévouement sincère vis à vis de leurs oisillons !

Une haute conscience, comme pour une profession, prédispose à l'altruisme, à l'oubli de soi et au manque d'écoute de ses propres besoins.
Les enfants sont au coeur de la vie du parent, jeunes hyperactifs ou adolescents tourmentés, et exigent d'être fidèle au poste 24 heures sur 24.
Alors pour ne pas songer à démissionner ni rester dans l'esprit de sacrifice, ne négligez plus l'importance de votre rôle, accordez vous le répit d'une thérapie pour repartir d'un bon élan et retrouver le plaisir d'aimer le temps en famille.
12-11-2019
Le terme anglophone burn out désigne le mal-être profondément installé mais sous des symptômes très équivalents il peut prendre deux formes distinctes.
Celle déjà traitée dans les articles du blog comme "burn ou" et celle nommée "brown out" dont les origines divergent.

L'épuisement nerveux provient évidemment d'un stress issu d'objectifs professionnels vraiment inatteignables ou d'une exigence paralysante de la hiérarchie qui ne tient pas compte de la réalité et peut proposer des défis à relever incompréhensibles sans dialogue ni considération humaine digne de ce nom.

Il faut ajouter qu'un autre ingrédient indispensable crée le brown out : les taches de travail sont ingérables mais surtout n'ont aucun sens, le sentiment de vivre des journées "absurdes" saisit le salarié et le plonge inexorablement dans un état dépressif sans qu'il en prenne conscience.

Comment pouvoir se construire une place professionnelle respectable à ses yeux face à un sentiment de démobilisation croissant, face à une sensation que son travail est inutile ?
Dans l'administration ou les grandes entreprises ce phénomène fait rage : taches trop morcelées à accomplir, réunions sans fin ni finalité perçue, démobilisation du personnel, trop de mails pour une communication trop fictive,..Les valeurs personnelles deviennent ainsi incompatibles avec l'esprit d'entreprise, l'éthique individuele conduit à rejeter son travail et la personne doit vivre en contradiction permanente : c'est le burn out dit brown up qui apparaît !

50% des travailleurs en France seraient atteints de désengagement professionnel mais vivre la perte de sens au travail est encore plus douloureux car avec la perte de repères, la perte de confiance arrive.

Par conséquent, mêmes les personnes les plus engagées et résistantes tressaillent sous le poids d'un travail jugé aberrant à terme.

Il faut absolument envisager au plus vite, si tel est votre vécu, une thérapie pour restaurer votre confiance en vous comme en votre avenir et pour vous reconnecter à votre corps épuisé avant d'effacer tous vos rêves !
12-11-2019
Le burn out, qui traduit toujours au départ une lassitude aiguë doublée d'un mal-être qui s'amplifie, avant de laisser émerger l'état d'épuisement, peut prendre place dans un domaine inattendu : la famille ! Oui le parent aussi peut être atteint de burn out, l'âge ou le nombre d'enfants accentuant le problème.

La surcharge de travail, de responsabilités liées au foyer et la priorité à donner au quotidien à la prise en charge des enfants peut noyer le parent littéralement. Cela crée une réelle usure jour après jour mais inconcevable à l'avance car ce choix de devenir parent paraît si naturel et si commun.
Aucun parent ne se doute donc avant d'entamer une sorte de "dépression nerveuse", avant de vivre une sensation de vide au niveau énergétique qu'il couve le burn out parental.
Pourtant nombreux sont ceux qui se font surprendre et le subissent sans oser en parler.
Les symptômes du burn out professionnel se recoupent avec le burn out parental : à bout de force, plus de résistance nerveuse, émotionnellement à fleur de peau, fatigué dès le réveil, démotivé,de plus en plus insensible jusqu'à la perte de sens,..

Certes, certains tempéraments parentaux sont plus exposés que d'autres : ceux qui portent de grands idéaux familiaux, qui ont une compréhension et un désir d'accompagnement plus poussés, qui consacrent du temps au partage de loisirs et au dialogue ou qui ont une faculté au dévouement sincère vis à vis de leurs oisillons !

Une haute conscience, comme pour une profession, prédispose à l'altruisme, à l'oubli de soi et au manque d'écoute de ses propres besoins.
Les enfants sont au coeur de la vie du parent, jeunes hyperactifs ou adolescents tourmentés, et exigent d'être fidèle au poste 24 heures sur 24.
Alors pour ne pas songer à démissionner ni rester dans l'esprit de sacrifice, ne négligez plus l'importance de votre rôle, accordez-vous le répit d'une thérapie pour repartir d'un bon élan et retrouver le plaisir d'aimer le temps en famille.
12-11-2019
C'est un combat de titan qui doit être mené si l'on veut faire reconnaître l'origine d'un burn out comme liée à sa profession !
Cette source de stress permanent qui a engendré blocage du corps et paralysie mentale est à faire valider pas les instances médicales (monter un dossier avec son médecin traitant, le convaincre de l'aspect psychologique atteint autant que physique, puis continuer le parcours avec la médecine du travail et l'échelon médical de la Sécurité Sociale !)

La maladie, de part uniquement des obligations professionnelles, peut être enclenchée étonnamment : comme une épée qui finit par transpercer et vider de son sang, la vitalité quitte l'organisme peu à peu et la motivation pour persister encore chaque matin finit par suivre le même chemin.
Difficile d'admettre que l'on a plus d'armes pour persévérer, car ce sont souvent de grands "combattants" ces professionnels qui vont au-delà de leurs capacité de résistance..
Pourtant le corps parle fort le jour où il ne donne plus aucune énergie et qu'il met au pied du mur. Cet épuisement de fond n'est pas en adéquation avec le travailleur victime de burn out, au profil acharné, investi et dur à la tâche.

La maladie professionnelle, quand la durée du rétablissement devient interminable, hors normes, force à reconnaître l'urgence à ne pas reprendre le travail du tout ou dans les mêmes conditions. C'est salvateur !
Le mot maladie n'exclut plus de doutes et protège tout comme elle indemnise au meilleur taux pour les soins et l'arrêt de travail.

Perte de concentration au départ, démobilisation à l'arrivée, perte de calme et irritabilité qui se transforment en perte de sens finalement : là la ligne rouge est franchie et le travail devient crainte et gouffre à l'idée d'y retourner.
Il est primordial de faire état de tous ses symptômes autant que de ses obligations imposées par le poste de travail, que ce soit pour un statut de salarié ou de manager.

Les responsabilités sont évidentes des deux côtés mais sous forme différente, la charge de travail insurmontable, elle, reste identique au point de générer le burn out, ce brasier intérieur qui éteint flamme après flamme le travailleur.
Cadence intenable, clientèle intraitable, abus de langage, tourments permanents, manque de solutions ou gestion à flux tendus..cela reflète de nombreuses professions aujourd'hui.

Pour la plupart nous sommes épargnés du burn out qui cause cassure du corps comme du mental..mais jusqu'à quand ? Personne n'est à l'abri !
A tous ceux qui ont le courage de demander la reconnaissance d'une maladie professionnelle pour cause de burn out aux instances légitimes, nous disons merci car cela fait évoluer le regard social et dénonce les limites a exercer une profession, qui quand elles sont dépassées aboutissent à l'issue fatale du burn out.
12-11-2019
Le burn out peut prendre plusieurs formes, mais viendra toujours sournoisement pointer le bout de son nez en catimini !
Le domaine professionnel, désert immense de projections sur un espace plaisant à conquérir (au moins 8h par jour !), est une zone d'investissement inimaginable.

Comment renoncer à se dépasser quand on sent au fond de soi ce besoin omniprésent de prouver qui on est ?
À son employeur, si grand pourvoyeur d'estime pour nous-mêmes, à nos proches qui croient en nous et enfin à soi indubitablement..
Peu importe, nous ne pouvons renier vouloir un retour, nous investir pour réussir et obtenir une reconnaissance (verbale, statutaire ou financière) qui nous transcendera !
Pour parvenir à un tel sommet de satisfaction, tout est permis : le travail construit, façonne, renforce, éloigne même des problèmes personnels et excuse le surinvestissement.
De gré ou de force, piégé par une hiérarchie intraitable parfois, le surmenage intellectuel guette, l'usure physique avance jusqu'à broyer un beau jour.
L'énergie fait défaut, le corps ne répond plus, le fil se casse malgré l'objectif de dépassement ancré dans notre tête courageuse et déterminée.
D'une fatigue lancinante nous passons à l"épuisement, d'échéances respectables nous repoussons au-delà les limites, nous nous perdons dans la pile des urgences jusqu'à oublier notre rythme vital : le corps sonne alors le glas "burn out", stop !

Le chemin professionnel est un fossé dans lequel nous tombons pour mieux nous connaître et puis savoir comment nous relever.
Être debout enfin et retrouver notre vrai vous.
12-11-2019
Phase 1: tu passes par moi

Un burnout qui s"inscrit dans un chemin de vie est un engagement à modifier sa vision du monde sans s'en douter au départ puis qui se révèle quand on lève le voile de l'incompréhension.

Comme un panneau "stop" immense mis en travers de votre route : burn out s'inscrit ! Cette signalisation doit être respectée à tout prix : il en va de votre santé !

Tout le corps réclame cette pause "stop" y compris la conscience qui vous guide même dans ce refus de vous porter plus loin depuis ce fameux matin où la force vous a quittée pour vous lever et commencer votre journée.

Nombreux sont les témoignages de ceux qui ne peuvent plus poser pied à terre à leur réveil.La pression intérieure s'est accumulée au point d'aspirer toute votre énergie et de vous immobiliser. C'est un signe de votre réalité physique à ne plus nier : il faut vous soigner, ne plus vous négliger et affronter le pourquoi de cet arrêt brutal.
Les victimes ressentent généralement le vide, le non-sens, l'épuisement, l'envie de rester en posture allongée et les larmes complètent parfois ce tableau peu réjouissant.

Comment se relever ? Un déclic va arriver malgré la honte ou le désarroi qui s'invitent parfois : soyez assuré que le besoin de vous remettre debout poussera en vous comme une graine germe au printemps.
En temps et en heure dans les conditions requises, l'instinct reprendra ses droits et le thérapeute apportera parallèlement un peu plus de terreau à l'ouvrage pour vous faire reverdir.


Phase 2 : tu trépasses et sors de moi

Face au burnout le plus robuste des corps ne pourra pas lutter : c'est au-delà de ses forces anéanties de cheminer encore plus loin !

Jusqu'à ce que la quête de sens vous rattrape, car l'unique repos de votre organisme ne solutionne rien, vous serez bien démuni. Par chance, l'élan vital ressurgit à travers l'envie de projets et de s'y projeter.. quelques mois après.

Après un temps de mise en sommeil en quelque sorte, le mental sort de sa léthargie et crie son besoin de recommencer à vivre "normalement". Le plus complexe à réussir demeure ce pas décisif : reconnaître que cette fatigue inimaginable corps et tête réunis qui vous a dévasté vous a conduit au changement obligatoire.

Vous êtes de nature à rechercher la perfection ou la haute satisfaction ? Une conscience professionnelle poussée qui fait de vous le profil idéal de la victime de burn out ?

Vous êtes peut-être un coeur sensible bien masqué mais vite repéré à qui on peut beaucoup demander ?

Une personne capable de beaucoup de dévouement et d'heures de travail non comptées ?

Vous êtes un peu ou tout cela ? Sachez que le burnout frappe en premier ce type de personnes des plus consciencieuses.

Vous êtes enfin arrivé à destination : il n'y a plus rien à prouver, oser être vous même suffira après cet épisode de burn out.

C'est la majeure conquête de toute une vie : parvenir à être comme vous voudriez que l'on se souvienne de vous avant de partir.
Le savoir puis vous laisser faire est dans votre vraie nature.
12-11-2019
La naissance d'un enfant est une mission angélique : protéger, choyer et aimer au-delà de tout mais c'est aussi la porte ouverte à un champ d'angoisses fertiles car le dévouement est infini à vouloir constamment bien faire pour autrui !

Si dans ce contexte vous ajoutez les ingrédients d'un quotidien source de stress quasi-permanent : sans pause choisie, vous passez de tache en tache du matin au soir avec un enchaînement qui vous étouffe petit à petit pour que votre enfant ne manque de rien, si à tous les appels de l'enfant vous répondez en devant vous oublier, le burn out n'est pas loin.
Certaines mères sont plus grandement exposées, comme pour certaines professions reconnues à risque dans le burn out professionnel, quand elles sont capables de subir de lourdes sollicitations mentales et affectives et quand elles ne refusent jamais les responsabilités, par exemple celles d'une grande famille avec plusieurs enfants en bas âge.
Dans ces cas précis, la mère joue parfaitement son rôle maternel mais en puisant dans ses réserves, comme si ses petits pouvaient réclamer de l'eau abondamment et que leur soif asséchait la fontaine-mère !

La maman est en burn out facilement : elle est soignante, vigile de nuit, éducatrice, nounou, nourricière, partenaire de jeux... sans compter la femme qui essaie d'exister par intermittence souvent.

Si par lien ancien, eu égard à une histoire parentale traumatisante, des traces sont restées indélébiles, la fonction maternelle sera complexe et peut plonger encore plus loin dans le désarroi et l'angoisse une jeune maman. Le stress s'infiltre alors à grande vitesse, dans un emploi du temps effréné, et sous pression, la déstabilisation et l'épuisement émergent pour rejoindre le burn out.
Une vie avec un nouveau né est une vie désarticulée, qui se décale des anciens repères, accélérée, inattendue, faite d'adaptations fréquentes et d'abnégation.
Ce processus maternel fait oublier le rythme biologique de la mère, même très aimante, qui par conséquent brûle parfois toutes ses ressources et finit par perdre son équilibre naturel !
N'hésitez pas à accepter une démarche d'aide, par la parole et le soin, avant de ne plus reconnaître la mère que vous avez toujours rêver d'être.

Contact

06 16 39 85 61

Courriel : contact@bazycarine.fr

Centre médical la Peyronnette
25 Avenue de Villemur
31140 Saint-Alban